lundi 27 décembre 2010

Bel hiver et vie difficile

Certes l'hiver est signe de neige et de froid cela est comme l'on dit normal et logique.
Mais dans ce monde d'hyper rapidité nous ne pouvons plus nous passer de ces routes déneigées et non verglassées.
C'est évident que nous ne comprenons plus, pourquoi avec les moyens modernes il faille attendre autant de jours pour circuler normalement. D'autant qu'une base aérienne avec de beaux équipements n'est pas si loin que cela. Mais son rôle n'est pas là, le service et l'aide aux personnes n'étant pas sa motivation première.
Les routes déneigées cela arrive, mais ce n'est pas le cas pour ces nombreux trottoirs et accès piétons, je ne parle pas du centre ville de Creil, mais tout simplement de mon quartier, le Moulin  où accéder au centre commercial est difficile et dangereux, la belle neige s'étant transformée en belle patinoire, blanche et brillante à souhait.
Parcourir quelques mètres c'est le parcours du combattant.
Des personnes âgées restent enfermées maintenant depuis plusieurs jours, et elles ont raison de ne pas vouloir terminer leur virée à l’hôpital.
L'on comprend que la nature reprenne ses droits, mais selon si vous êtes centre ville ou pas, le risque est plus grand de finir son voyage avec des béquilles.

dimanche 14 novembre 2010

Le remaniement dernière blague de Sarkozy

De l’art et la manière de faire parler pour rien. En fait les seuls dindons de la farce sont les gens qui encore une fois crûrent en un changement.
Pour moi il y aurait eu changement si on  nous avez annoncé une dissolution de l’assemblée, mais changer les pions ne modifie par le fait que seul le maitre commande et décide.
On attend le casting jeu de chaises musicales et puis c’est tout.
En attendant les français trinquent et doit on rappeler les attaques aux acquis sociaux qui par ailleurs sont financés par ceux qui les utilisent.

Saviez vous qu’en douce un nouveau décret est sorti
Décret n° 2010-1305 du 29 octobre 2010 relatif au mode de calcul des indemnités journalières dues au titre de la maladie, de la maternité et des accidents du travail et maladies professionnelles

Objet : modification du mode de calcul des indemnités journalières. Entrée en vigueur : 1er décembre 2010.
Notice : le décret modifie le mode de calcul des indemnités journalières. Auparavant, le gain journalier servant de base au calcul des indemnités journalières maladie, maternité, paternité et adoption était égal à 1/90 du salaire brut des trois mois précédant l'interruption de travail (et celui des indemnités journalières dues en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle à 1/30 du salaire brut du dernier mois). Cela revenait donc à calculer ces indemnités sur 360 jours. L'indemnité journalière étant due pour chaque jour, ouvrable ou non, celle-ci sera désormais calculée sur 365 jours.


en clair pour ceux qui n’aurait pas compris :


Le montant de l'indemnité sera dorénavant calculé sur 365 jours, au lieu de 360. Soit une baisse de 1.4%. Pour quelqu'un qui touchait dans les 1500 euros bruts, la perte mensuelle sera de 20 euros, comme l'a évalué Melclalex. Pas de quoi en faire une maladie... Quoi que. Faut-il rappeler qu'en 2008, près de 9 millions de Français se sont privés de soins par manque d'argent ? Non seulement l'Etat économisera entre 70 et 100 millions d'euros (*) sur le dos des malades, déjà pliés en deux, mais en plus, ceux-ci rechigneront à consulter en cas de nouvelle affection : Et hop, une nouvelle économie pour la Sécu. Ce qu'on appelle faire d'une pierre deux coups... de massue !


Alors franchement parler pendant des heures d’un remaniement de façade ne sert qu’à détourner de l’esprit des français les vrais enjeux.

jeudi 11 novembre 2010

Il parait que Creil change !

 

Depuis quelques mois nous avons une pluie de publications de notre municipalité, sur le thème Creil change. Certes cela bouge, n’hésitons pas à dire aussi que les réalisations d’aujourd’hui sont aussi le fruit du travail des équipes municipales précédentes. Mais l’histoire est ingrate et dans notre monde les vainqueurs ont la parole.  Il faut l’accepter les changements sont à mettre au bilan de Mr le Maire, qui depuis longtemps met en avant son image et son travail.

Pourtant j’ai envie par ce petit diaporama de dire aussi qu’il y a plusieurs villes dans notre ville, et qu’il serait grand temps de mettre des fonds sur les réalisations nécessaires pour la vie quotidienne des habitants Creillois. La communication c’est bien, vivre sa ville et apporter des améliorations pour la vie de tous les jours c’est mieux. D’autant que nous savons tous, que les Creillois, et surtout ceux qui vivent dans les quartiers du “haut” ne sont pas favorisés socialement, et que la galère ils connaissent.

Il y a les quartiers que l’ont met en avant, centre ville et réalisations du Plateau Rouher, et ceux qui lentement sont laissés à l’abandon. Ne désespérons pas dans quelques années ils seront eux aussi en avant de la scène et je parie que la communication ira vers eux.

En attendant faisons ensemble une petite promenade sur le quartier du Moulin, ces photos prisent en juillet 2009 sont toujours d’actualité.

 

dimanche 17 octobre 2010

La réforme des retraites pour nous c’est non !

 

Depuis des mois les syndicats veulent la discussion sur un sujet qui nous touche tous. La réponse de ce gouvernement est “on ne renoncera pas”

Pourtant encore samedi voici les propos de ces syndicalistes

« Le mouvement est toujours aussi serein. Nous y croyons parce que plusieurs millions de personnes nous soutiennent  Et François Chérèque de faire une proposition : « Il faut que le gouvernement suspende le débat parlementaire pour nous permettre d'ouvrir le dialogue ».

Mais c’est un dialogue de sourd et il apparait que la radicalisation annoncée ne soit pas le fait du peuple de France mais bien la volonté de ce gouvernement.

Le dialogue cela coute quoi ?

La discussion cela gène qui ?

Notre avenir nous avons au moins le droit de nous en préoccuper et d’être associé aux choix qui devront être faits.

Alors voila pourquoi nous continuons à nous mobiliser et à dire non !

Photo oct. 12, 12 46 17 Montataire le 12 octobre 2010

Photo oct. 16, 13 22 44 Creil le 16 octobre 2010

Et mardi 19 octobre nouvelle journée de mobilisation

On veut nous faire taire, on veut que les jeunes acceptent la vie qu’ils veulent nous construire et bien NON c’est NON

jeudi 23 septembre 2010

Encore une journée de mobilisation

Cette journée est encore une journée de mobilisation contre la réforme cynique que nous impose le gouvernement Sarkozy sur les retraites.
Réforme cynique car le mot concertation, le mot négociation  sont absents de leur dictionnaire.
Réforme injuste car si l’on comprend qu’il faut travailler, encore faut il qu’il y est créations d’emplois plutôt que destructions, encore faut il pouvoir travailler pour cotiser pour sa retraite.
Réforme injuste car laissant de côté ceux qui sont déjà dans la difficulté alors que pendant ce temps des chèques avec plusieurs zéro remboursent les contribuables les plus fortunés.
Le bouclier fiscal ils connaissent mais quid du bouclier social !!!!!
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Pour vous mettre un peu dans l’ambiance de la manifestation Creilloise

dimanche 19 septembre 2010

Une campagne d’adhésion au PS Creillois

 

Comme vous le savez j’ai été adhérente du PS et en son temps secrétaire de la section socialiste Creilloise.

Je vois fleurir des affiches de mon ancienne section que j’ai du quitté lors des municipales car je n’avais pas fait front commun avec l’équipe suite aux affaires de la Fédération socialiste (d’ailleurs toujours pas éclaircies)

Je penses souhaitable de faire ce type de campagne, il en faut des adhérents et des militants pour distribuer des tracs, coller des affiches,  mais d’ailleurs que pour cela

Nous savons tous que des échéances arrivent et que les positionnements se préparent longtemps à l’avance, la bagarre a commencé.

Pour autant il me parait étonnant de revendiquer que toute l’action municipale n’est le fait que d’une partie de l’équipe.

D’autant que l’on sait l’empressement du Maire à faire alliance au second tour avec les listes du Parti Communiste et de Lutte Ouvrière, sans oublier le ralliement dès le départ du groupe PRG.

Etonnant cette manière de travailler, étonnant cette façon de s’accaparer les bons morceaux du gâteau, étonnant non  !

Finalement cela montre l’esprit de cette équipe.

Mais bon les esprits chagrins diront que c’est ma part de……..

vendredi 20 août 2010

QUI SONT LES RROMS ?

Les Rroms sont un peuple européen d’origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en d’Inde du Nord, il y a environ 800 ans.
Ils sont aujourd’hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent. Parvenus en Europe par l’Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d’abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et petit à petit dans tous pays européens, de la Grèce à la Finlande et de la Russie à l’Europe occidentale (Espagne, Portugal, France, Allemagne et Royaume Uni). On compte environ 12 millions de Rroms en Europe, les deux pays qui en abritent le plus étant la Roumanie et la Bulgarie.
Les Rroms au sens large se subdivisent principalement en Rroms dits « orientaux » (85% du total), en Sintés (souvent appelés Manouches en France – 4%) et en Kalés (ou Gitans – 10%), en Gypsies (ou Romanichals en Grande-Bretagne – 0,5%) – sans compter divers groupes de moindre importance numérique mais tout aussi Rroms que les autres Rroms. Au niveau européen, ils sont aujourd’hui sédentaires à 96%.
Les Rroms sont un peuple sans territoire compact, qui n’a jamais eu de revendications territoriales, mais qui est lié par une conscience identitaire, une origine, une culture et une langue communes. Ils sont environ un demi-million en France.
Etre Rrom est une valeur positive indiscutable, autant qu’être Chinois, Argentin ou Français
Et les Tsiganes alors ?

Le mot ‘Tsigane’ vient du grec Atsinganos; c’était le nom d’une secte qui a disparu au XIème siècle: bien avant l’arrivée des Rroms dans l’Empire byzantin, il y vivait cette secte, pratiquant une variante de la religion persane manichéenne (préislamique). Or, ses fidèles refusaient le contact physique avec tous les autres, qu’ils considéraient impurs. Les paysans byzantins les avaient donc appelés Atsinganos (« non touchés », mais ceci dans le sens inverse de la notion d’intouchable en Inde). Quand les Rroms arrivèrent à leur tour, venant d’Asie et gardant une certaine distance, les prirent pour un nouveau contingent de cette secte.
A partir de ce nom, Atsinganoi, les Rroms d’Europe furent diversement appelés en fonction des différentes langues des pays dans lesquels ils arrivèrent ensuite : Zingari en Italie, Tsigani dans les pays slavophones et en roumain, Zigeuner en allemand, Cigane en portugais, Tsigane en français (et Cigains en vieux-français)…
A part son caractère péjoratif (dans de nombreuses langues il véhicule les idées de menteur, voleur, parasite, magouilleur, malpropre – la liste est sans fin), ce mot de Tsigane n’a pas de définition réelle. Plusieurs groupes en effet, qui n’ont aucun rapport entre eux de par leur origine, leur culture, leur langue et leur regard sur eux-mêmes sont à l’occasion appelés Tsiganes par les populations environnantes, ignorantes et souvent racistes à leur égard. Ont pu être appelés Tsiganes les Irish Travellers (celtes), les Yéniches (germaniques), les Egyptiens des Balkans, les Rudar (ou Beás – à l’origine Roumains du sud de la Serbie) et bien d’autres, jusqu’aux pillards de la guerre de Bosnie… Dans l’esprit de la pratique désormais universelle, le 1er Congrès International des Rroms (Londres, 1971) a revendiqué le droit légitime de ce peuple à être reconnu sous son véritable nom de « Rrom » pour le désigner. On utilise parfois en France le terme « Rroms, Gitans et Manouches » pour spécifier les trois grandes branches de ce peuple.

Que signifie le terme Samudaripen ou Porajmos ?

En rromani, ce mot veut dire « meurtre collectif total », et il désigne le Génocide du peuple des Rroms, Sintés et Kalés pendant la Seconde Guerre Mondiale.
N’oublions jamais, alors même que les historiens et les medias passent encore trop souvent cette tragédie sous silence, que la population rrom en Europe a perdu plus de 500 000 des siens entre 1933 et 1945. Les Nazis et leurs alliés de tous les pays ont persécuté, stérilisé, emprisonné, torturé, fusillé, et finalement gazé les Rroms dans les camps de la mort ou dans les bois. Etaient considérés comme Rroms ceux qui avaient au moins un arrière grand parent rrom.
Les Rroms en tant que peuple étaient condamnés à l’extermination (voir l’ordonnance d’Himmler de 1938) car quoique « aryens » ils étaient considérés par les nazis comme des parias, asociaux, « de sang métissé », donc dangereux pour le « sang pur allemand ». Il ne faut pas oublier, au-delà des morts, tous les Rroms restés orphelins, veufs et veuves, stérilisés, traumatisés à vie dans leur corps et leur esprit par la folie nazie.
En 1997, le président des Etats-Unis Bill Clinton a choisi le professeur Ian Hancock, un intellectuel rrom, pour le nommer membre du U.S. Holocaust Memorial Council en tant que représentant du peuple rrom. Au cours des dix-sept ans d’existence de ce Conseil, c’était la deuxième fois seulement qu’un représentant rrom pouvait faire partie des 65 membres qui le composent. Lors du procès de Nuremberg qui jugea les criminels de guerre nazis, aucune déposition de Rrom ne fut entendue. Pourquoi ?????
Plus de 6 décennies après la libération des camps, la population rromani attend toujours que le monde reconnaisse son martyre sous le régime nazi. Jusqu’à nos jours, seules les victimes rroms de nationalité allemande ont reçu des « réparations » financières et sur le plan de l’histoire, presque rien n’est fait pour la reconnaissance du Samudaripen.

Le saviez-vous ?
Qu’ont en commun Django Reinhardt, Matéo Maximoff, Yul Brynner, Serge Poliakoff, Otto Müller, Camarón, Charlie Chaplin, Ron Wood, Zlatan Ibrahimovic, Eric Cantona, Juan de Dios Ramirez Heredia… ? Ils étaient Rroms !

A quoi correspond le 8 avril , journée mondiale des Rroms?

Le 8 avril est une vieille fête des Rroms de Transylvanie – le « jour des chevaux » (sortie festive des abris d’hiver avec les chevaux ornés de guirlandes) mais elle a pris une nouvelle dimension plus récemment et beaucoup de Rroms de par le monde la célèbrent désormais comme la date du premier congrès mondial des Rroms en 1971. En France, La voix des Rroms a instauré cette tradition depuis 2005 et organise chaque année une Semaine de la culture rromani. En ce jour important pour le peuple rrom, une pensée va tout naturellement aux victimes du Samudaripen, déportés et tués parce qu’ils étaient nés Rroms. Pour que ce chapitre ignoble de l’Histoire ne se répète plus jamais, nous pensons qu’il est important que tous se rapprochent pour mieux se connaître. Si la mère du racisme est l’ignorance, son père est l’égoïsme, et c’est donc en faisant la connaissance de la culture rrom que la méfiance, l’hostilité, la haine et le mépris vis-à-vis des Rroms finiront par devenir un simple sujet d’étude pour les historiens…

SI MAN JEKH SUNO – aurait dit Martin Luther King

Source de cet article

lundi 9 août 2010

Vous avez dit insécurité !

 

Vous ne le saviez pas et bien sachez que Sarkozy et les siens ont commencé leur campagne et de ce fait l’insécurité redevient la priorité de ces messieurs, mais si ce sujet leur convient au plus haut point, rappelons les domaines ou leur politique montre ses limites :

Les retraites et le coût de la campagne de pub de la réforme avant même toute discussion avec les partenaires sociaux.
• la santé (fermetures d'hôpitaux, médecine du travail...)
• le coût de la campagne de pub et la gabegie pour la grippe A
• la justice
• la baisse des recrutements dans la fonction publique (éducation, santé, police...)
• l'introduction des OGM en France
• le désastre financier de la construction de l'EPR et le retard dans sa livraison
• les augmentations diverses (EDF, assurances, gaz...)
• les producteurs de lait
• les agriculteurs
• l'état des prisons
• le taxe d’habitation qui pourrait augmenter suite à la suppression de la TPE
• la réforme des collectivités territoriales
• le fiasco du grenelle de l’environnement
• le financement des partis politiques
• le revenu du travail, qui ne permet plus de vivre décemment
• les revenus du capital dont certains n’auront pas assez de 10 vies pour les dépenser (200 SMIC/jour)
• les logements sociaux insuffisants
• La loi DALO qui "prend l’eau"
• les gens à la rue
• les travailleurs qui dorment dans leur voiture
• les "bénéficiaires" des resto du cœur
• les économies de l’État supportées uniquement par les salariés
• le déficit abyssal

Et le reste……

  et ne l’oublions les 255 OOO pertes d’emplois en France

samedi 7 août 2010

A méditer !

 Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ! »
Albert Einstein

jeudi 29 juillet 2010

Les choix idéologiques de N Sarkozy

 

Vous pensiez qu’il était social, et qu’il militait pour la rupture, en fait « sa rupture » à lui , c’est de redonner aux plus riches au détriment des classes moyennes et des plus pauvres.

Alors que, aujourd’hui, des familles sans logement sont expulsées de manière indigne, alors que le nombre de demandeurs ne cesse de s’accroitre et que l’on entend de partout le manque cruel de logement,.

Le gouvernement de N Sarkozy met en œuvre tous les moyens pour réviser la politique du logement social.

1. le prélèvement de 340 Millions opéré sur les organismes HLM ne sera pas utilisé pour construire des logements sociaux neufs. Une partie ira pour boucler le budget de  l’ANRU pour le renouvellement des quartiers- et compensera le désengagement de l’Etat-Mais le plus grave est qu’une autre partie de ces sommes  sera versée à l’ANAH pour aider les propriétaires privés ! Sur ces 340 Millions, seulement 80 millions Euros seront reversés aux HLM pour produire de nouveaux logements HLM.

C’est une promesse en passe d’être tenue : N Sarkozy veut une France de propriétaires !

Nous avons là à faire à un « Robin des Bois » mais pas en faveur des plus démunis, ni des classes moyennes. Les économies et la « rigueur » que Mr Fillion prône on voit d’où elle vient et vers qui elle va….

2. Des chiffres inquiétants qui marquent le fléchissement de leur politique et leur choix idéologique (l’aide à la Pierre)

2008 :   800 Millions €  au budget     soit un total de 800 Millions €
2009 :    550 Millions  au budget       170 Millions au plan de relance        soit un total de 720 Millions €
2010 :    480 millions € au budget     150 Millions au plan de relance        soit un total de 630 Millions €
Projet 2011: 450 millions € au budget  80 Millions prélevés sur les HLM    soit un total de 530 Millions

35% des crédits qui ont disparu en moins de 3ans….

3. Pendant ce temps là, les banques captent pour leurs petites affaires l’argent du livret A. Désormais, elles peuvent conserver, par devers elles,  toutes les sommes collectées au-delà des 160 Milliards qui doivent remonter à la caisse des dépôts et consignations, essentiellement sur le logement social. 30 milliards à la fin 2009 ont été amassés par  les banques commerciales à partir de  l’argent du Livret A et du LDD.  Entre fin 2008 et fin 2009, les fonds restants au bilan des banques ont progressé de 17 %. Or sur la même période, les crédits à destination de ces entreprises, usage obligatoire de ces fonds, n’ont progressé que de 3%. Ainsi, les banques ont engrangé dans leur bilan de l’argent qui devait initialement aller au logement social (c’est la priorité d’affectation du livret A) et au moins aux PME. Ce qui n’a pas été le cas.

Et tout ceci se passe pendant l’été, certains partent tranquillement en vacances, fatigués qu’ils sont par leur travail annuel.

Pendant ce temps dans la douceur des palais de la république d’autres détricotent inlassablement le travail effectué par les générations antérieures. Ces dispositifs qui ont marché et qui on joué sur la solidarité nationale, ce sont eux les premiers visés, ce sont cela que le gouvernement de Mr Sarkozy continue à détruire.

Pour autant cela va rapporter de l’argent à ceux qui sont responsables de cette crise) et qui ne les atteint pas. C’est malheureusement toujours le Peuple qui trinque !

  

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mercredi 28 juillet 2010

Pour un référendum d'initiative populaire sur la réforme des retraites!

 

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« Parce que les Français ne sont pas hostiles à une réforme mais qu’ils veulent la comprendre et y être associés,
Parce que la réforme présentée par le Gouvernement est injuste et inefficace en mettant fin à la retraite à 60 ans, en ne prenant pas en compte la pénibilité du travail et en faisant porter presque tous les efforts sur les salariés
Parce que le Président de la République avait promis qu'il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans, faute d'en avoir reçu le mandat du peuple français
La gauche et les forces sociales doivent organiser un référendum d’initiative populaire, pour mettre en échec ce projet et avancer vers une réforme juste et efficace. Un cinquième des parlementaires et 10% des électeurs suffisent.
Il faut refuser la résignation et le fatalisme. Une autre réforme des retraites est possible, nous pouvons l'imposer au gouvernement»


Ségolène Royal

Pour signer la pétition cliquer sur ce lien

vendredi 16 juillet 2010

La rigueur mais pour certains….

 

C’est les vacances, du moins pour ceux qui peuvent en prendre, le Président nous annonce des économies nécessaires, se serrer la ceinture pour que notre pays sorte la tête haute de cette crise, crée par des spéculateurs.

Je ne peux m’empêcher de vous faire part de cet article de libération.

Ceci afin de souligner encore une fois, si  nécessaire, quelle est la population qui doit en priorité pour ce gouvernement se serrer la ceinture et devinez……

Article de Libération

Aide juridictionnelle: «Le gouvernement s'en prend aux plus modestes»

INTERVIEW

Jean-Louis Borie du syndicat des avocats de France, s'insurge contre le projet du gouvernement de laisser à la charge des justiciables les plus démunis, une partie des frais de justice.

mercredi 14 juillet 2010

Pendant l’orage et quelques temps après

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Et oui !

ou quand l’avenue d’Halatte (d’ailleurs on ce demande encore pourquoi cela a été baptisé ainsi) devient le temps d’une grande pluie l’avenue du lac

Le pieds dans l’eau, ou dans les énormes trous (bombardement ???) c’est le plaisir des piétons dans ce bout de ville.

dimanche 27 juin 2010

Ségolène Royal et l'insaisissable

 

Je partage avec vous cet article sur exprimeo

http://exprimeo.fr/article/5881/segolene-royal-et-l-insaisissable.htm

La situation actuelle est frappée d'une forte singularité tant le court terme parait imprévisible et l'opinion insaisissable. Ces deux données constituent des contraintes nouvelles pour les présidentiables et tout particulièrement pour ceux qui se positionnent sur le terrain des valeurs et non pas sur celui des mesures techniques. C'est le cas de Ségolène Royal.
La principale nouveauté de l'actuelle crise réside dans le passage de nos sociétés de l'état de bonheur raisonnable à celui de bonheur improbable et maintenant au désarroi de la fin malheureuse.
Historiquement, le monde occidental a longtemps été d'abord composé de territoires d'optimisme et de confiance absolue. Les guerres ou autres épreuves majeures constituaient des épreuves dramatiques mais elles étaient des parenthèses sur un chemin vers l'amélioration collective.
Maintenant la logique est différente. Les échecs sont violents et le pire semble toujours ... devant.
De la guerre à la paix, il y avait le temps de se désarmer et d'écouter le coeur des êtres humains.
De la faim au meilleur niveau de vie, il y avait le temps de la prise de conscience et de l'organisation collective.
Du développement à l'anéantissement, c'est le temps de quoi ?
C'est le temps d'un nouveau collectif qui ne peut pas faire référence au passé pour guider des actes puisque ce passé ne conduit pas au meilleur.
Mais surtout, c'est un proche passé qui nous apprend immédiatement nos limites, nos erreurs et combien la prospective est difficile voire impossible.
Dans ce contexte, le premier enjeu des présidentiable consiste à donner une grille de lecture et un guide des bons réflexes.
Ce sera l'enjeu pour Ségolène Royal lors de la réunion de ses clubs début juillet.
La politique connaît actuellement une évolution majeure : elle passe de la doctrine à l'affinité.
La doctrine, c'était offrir un corps d'analyses, de recettes. L'affinité c'est accepter l'humilité face aux risques mais trouver les mots pour parler au coeur et créer la confiance.
Cette évolution, si elle s'installe comme c'est le cas notamment lors des actuelles campagnes des primaires US, va changer les méthodes de campagnes, de discours, de relations entre les citoyens et les candidats.
Parce que cette nouvelle donne s'installe, l'opinion bouge beaucoup et vite. Dans bon nombre de scrutins, les inconnus ou défaits d'hier sont les vainqueurs d'aujourd'hui.
Ce constat montre que le chemin de Ségolène Royal est encore particulièrement ouvert contrairement aux pronostics de ceux qui veulent toujours immédiatement figer les situations.
L'insaisissable est d'abord en mouvement permanent.

dimanche 20 juin 2010

Retraites : le débat expliqué aux nuls et aux jeunes insouciants

 

 

Je partage avec vous cet article qui me parait bien fait :

http://eco.rue89.com/2010/06/20/retraites-le-debat-explique-aux-nuls-et-aux-jeunes-insouciants-155523

 

et pour les Creillois un rendez vous :

le 24 juin 2010 à 10h place Carnot à l’appel des syndicats Cgt, Cfdt, Fsu, Unsa

lundi 24 mai 2010

Face à la récession et à la régression en Europe, il est urgent d’inventer "une nouvelle voie" pour l’émancipation politique. Ce que serait «ma» gauche

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Edgar Morin, sociologue et philosophe

Le Monde - 23 mai 2010

La gauche. J’ai toujours répugné ce la unificateur qui occulte les différences, les oppositions, et les conflits. Car la gauche est une notion complexe, dans le sens où ce terme comporte en lui, unité, concurrences et antagonismes. L’unité, elle est dans ses sources: l’aspiration à un monde meilleur, l’émancipation des opprimés, exploités, humiliés, offensés, l’universalité des droits de l’homme et de la femme. Ces sources, activées par la pensée humaniste, par les idées de la Révolution française et par la tradition républicaine, ont irrigué au XIXe siècle la pensée socialiste, la pensée communiste, la pensée libertaire.

Le mot «libertaire» se centre sur l’autonomie des individus et des groupes, le mot «socialiste» sur l’amélioration de la société, le mot «communiste» sur la nécessité de la communauté fraternelle entre les humains. Mais les courants libertaires, socialistes, communistes sont devenus concurrents. Ces courants se sont trouvés aussi en antagonismes, dont certains sont devenus mortifères, depuis l’écrasement par un gouvernement social-démocrate allemand de la révolte spartakiste, jusqu’à l’élimination par le communisme soviétique des socialistes et anarchistes.

Les fronts populaires, les unions de la Résistance n’ont été que des moments éphémères. Et après la victoire socialiste de 1981, un baiser de la mort, dont François Mitterrand a été l’habilissime stratège, a asphyxié le Parti communiste.

Voilà pourquoi j’ai toujours combattu le la sclérosant et menteur de la gauche, tout en reconnaissant l’unité des sources et aspirations. Les aspirations à un monde meilleur se sont toujours fondées sur l’oeuvre de penseurs. Les Lumières de Voltaire et Diderot, jointes aux idées antagonistes de Rousseau, ont irrigué 1789. Marx a été le penseur formidable qui a inspiré à la fois la social-démocratie et le communisme, jusqu’à ce que la social-démocratie devienne réformiste. Proudhon a été l’inspirateur d’un socialisme non marxiste. Bakounine et Kropotkine ont été les inspirateurs des courants libertaires.

Ces auteurs nous sont nécessaires mais insuffisants pour penser notre monde. Nous sommes sommés d’entreprendre un gigantesque effort de repensée, qui puisse intégrer les innombrables connaissances dispersées et compartimentées, pour considérer notre situation et notre devenir dans notre Univers, dans la biosphère, dans notre Histoire.

Il faut penser notre ère planétaire qui a pris forme de globalisation dans l’unification techno-économique qui se développe à partir des années 1990. Le vaisseau spatial Terre est propulsé à une vitesse vertigineuse par les quatre moteurs incontrôlés science-technique-économie profit. Cette course nous mène vers des périls croissants : turbulences crisiques et critiques d’une économie capitaliste déchaînée, dégradation de la biosphère qui est notre milieu vital, convulsions belliqueuses croissantes coïncidant avec la multiplication des armes de destruction massive, tous ces périls s’entre-développant les uns les autres.

Nous devons considérer que nous sommes présentement dans une phase régressive de notre histoire. Le « collapse » du communisme, qui fut une religion de salut terrestre, a été suivi par le retour irruptif des religions de salut céleste ; des nationalismes endormis sont entrés en virulence, des aspirations ethno-religieuses, pour accéder à l’Etat-nation, ont déclenché des guerres de sécession.

Considérons la grande régression européenne. D’abord relativisons-la, car ce fut un grand progrès que l’émancipation des nations soumises à l’URSS. Mais l’indépendance de ces nations a suscité un nationalisme étroit et xénophobe. Le déferlement de l’économie libérale a surexcité à la fois l’aspiration aux modes de vie et consommations occidentales et la nostalgie des sécurités de l’époque soviétique, tout en maintenant la haine de la Russie. Aussi les idées et les partis de gauche sont au degré zéro dans les ex-démocraties populaires.

A l’Ouest, ce n’est pas seulement la globalisation qui a balayé bien des acquis sociaux de l’après-guerre, en éliminant un grand nombre d’industries incapables de soutenir la concurrence asiatique, en provoquant les délocalisations éliminatrices d’emplois; ce n’est pas seulement la course effrénée au rendement qui a «dégraissé »les entreprises en expulsant tant d’employés et ouvriers ; c’est aussi l’incapacité des partis censés représenter le monde populaire d’élaborer une politique qui réponde à ces défis. Le Parti communiste est devenu une étoile naine, les mouvements trotskistes, en dépit d’une juste dénonciation du capitalisme, sont incapables d’énoncer une alternative. Le Parti socialiste hésite entre son vieux langage et une «modernisation» censée être réaliste, alors que la modernité est en crise.

Plus grave encore est la disparition du peuple de gauche. Ce peuple, formé par la tradition issue de 1789, réactualisée par la IIIe République, a été cultivé aux idées humanistes par les instituteurs,par les écoles de formation socialistes, puis communistes, lesquelles enseignaient la fraternité internationaliste et l’aspiration à un monde meilleur. Le combat contre l’exploitation des travailleurs, l’accueil de l’immigré, la défense des faibles, le souci de la justice sociale, tout cela a nourri pendant un siècle le peuple de gauche, et la Résistance sous l’Occupation a régénéré le message.

Mais la dégradation de la mission de l’instituteur, la sclérose des partis de gauche, la décadence des syndicats ont cessé de nourrir d’idéologie émancipatrice un peuple de gauche dont les derniers représentants, âgés, vont disparaître. Reste la gauche bobo et la gauche caviar. Et alors racisme et xénophobie, qui chez les travailleurs votant à gauche ne s’exprimaient que dans le privé, rentrent dans la sphère politique et amènent à voter désormais Jean-Marie Le Pen. Une France réactionnaire reléguée au second rang au XXe siècle, sauf durant Vichy, arrive au premier rang, racornie, chauvine, souverainiste.

Elle souhaite le rejet des sans-papiers, la répression cruelle des jeunes des banlieues, elle exorcise l’angoisse des temps présents dans la haine de l’islam, du Maghrébin, de l’Africain, et, en catimini, du juif, en dépit de sa joie de voir Israël traiter le Palestinien comme le chrétien traitait le juif.

La victoire de Nicolas Sarkozy fut due secondairement à son astuce politique, principalement à la carence des gauches. Sous des formes différentes, même situation en Italie, en Allemagne, en Hollande, pays de la libre-pensée devenant xénophobe et réactionnaire. La situation exige à la fois une résistance et une régénération de la pensée politique.

Il ne s’agit pas de concevoir un «modèle de société» (qui ne pourrait qu’être statique dans un monde dynamique), voire de chercher quelque oxygène dans l’idée d’utopie. Il nous faut élaborer une Voie,qui ne pourra se former que de la confluence de multiples voies réformatrices, et qui amènerait,s’il n’est pas trop tard, la décomposition de la course folle et suicidaire qui nous conduit aux abîmes.

La voie qui aujourd’hui semble indépassable peut être dépassée. La voie nouvelle conduirait à une métamorphose del ’humanité : l’accession à une société-monde de type absolument nouveau. Elle permettrait d’associer la progressivité du réformisme et la radicalité de la révolution. Rien n’a apparemment commencé. Mais dans tous lieux,pays et continents, y compris en France, il y a multiplicité d’initiatives de tous ordres, économiques, écologiques, sociales, politiques, pédagogiques, urbaines, rurales, qui trouvent des solutions à des problèmes vitaux et sont porteuses d’avenir. Elles sont éparses, séparées, compartimentées, s’ignorant les unes les autres… Elles sont ignorées des partis, des administrations, des médias. Elles méritent d’être connues et que leur conjonction permette d’entrevoir les voies réformatrices.

Comme tout est à transformer, et que toutes les réformes sont solidaires et dépendantes les unes des autres, je ne peux ici les recenser, cela sera le travail d’un livre ultérieur, peut-être ultime. Indiquons seulement ici et très schématiquement les voies d’une réforme de la démocratie.

La démocratie parlementaire, si nécessaire soit-elle, est insuffisante. Il faudrait concevoir et proposer les modes d’une démocratie participative, notamment aux échelles locales. Il serait utile en même temps de favoriser un réveil citoyen, qui lui-même est inséparable d’une régénération de la pensée politique, ainsi que de la formation des militants aux grands problèmes. Il serait également utile de multiplier les universités populaires qui offriraient aux citoyens initiation aux sciences politiques, sociologiques, économiques.

Il faudrait également adopter et adapter une sorte de conception néo confucéenne, dans les carrières d’administration publique et les professions comportant une mission civique (enseignants, médecins), c’est-à-dire promouvoir un mode de recrutement tenant compte des valeurs morales du candidat, de ses aptitudes à la «bienveillance » (attention à autrui), à la compassion, de son dévouement au bien public, de son souci de justice et d’équité.

Préparons un nouveau commencement en reliant les trois souches (libertaire, socialiste, communiste), en y ajoutant la souche écologique en une tétralogie. Cela implique évidemment la décomposition des structures partidaires existantes, une grande recomposition selon une formule ample et ouverte, l’apport d’une pensée politique régénérée.

Certes, il nous faut d’abord résister à la barbarie qui monte. Mais le «non» d’une résistance doit se nourrir d’un «oui» à nos aspirations. La résistance à tout ce qui dégrade l’homme par l’homme, aux asservissements, aux mépris,aux humiliations, se nourrit de l’aspiration, non pas au meilleur des mondes, mais à un monde meilleur. Cette aspiration, qui n’a cessé de naître et renaître au cours de l’histoire humaine, renaîtra encore.

jeudi 25 février 2010

Présentation de la Picardie (source : INSEE)

La Picardie compte 1,898 million d’habitants au 1er janvier 2007 ; elle se situe au 12e rang des régions métropolitaines. La population continue de s’accroître mais à un rythme faible : si la natalité reste supérieure à la moyenne nationale, le déficit migratoire apparu pour la première fois au cours des années quatre-vingt-dix, s’aggrave depuis 1999.
L’appareil productif est dominé par l’industrie et les grandes cultures agricoles. L’industrie induit 23 % de la valeur ajoutée picarde contre 16 % pour la France métropolitaine. Comme dans les autres régions du Bassin parisien, l’appareil industriel est très majoritairement sous le contrôle de grands groupes français ou étrangers. Grâce à ses grandes exploitations à rendements élevés, l’agriculture est l’une des plus productives de France et d’Europe. La Picardie contribue notamment pour plus du tiers à la production de betteraves, pour le quart à celle de pommes de terre et pour 17 % à celle de légumes à cosse (petits pois, haricots). Le commerce et les services marchands représentent 45 % de la valeur ajoutée contre 54 % en France métropolitaine.
La fin des années quatre-vingt-dix constitue un tournant dans l’économie picarde dont la croissance prend du retard par rapport à la métropole. En raison d’un faible niveau de formation, le chômage reste supérieur à celui de la métropole avec des disparités entre le nord et le sud de la région. Dans l’Oise, le chômage est inférieur à la moyenne nationale dans presque toutes les zones d’emploi grâce à proximité de l’Ile-de-France. En revanche, dans l’Aisne et la Somme, le chômage est accentué par les difficultés de certains tissus productifs.
Les élections régionales de 2004
En 2004, 3 listes se sont maintenues au second tour du scrutin : la liste conduite par Michel Guiniot (Front national) a emporté 8 sièges au conseil régional avec 18,66% des suffrages exprimés, la liste conduite par Gilles de Robien (liste de droite) 15 sièges avec 35,76% des suffrages exprimés et celle conduite par Claude Gewerc (liste de gauche) 34 sièges avec 45,58% des suffrages exprimés

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dimanche 7 février 2010

UPP la formation professionnelle d’Amiens

 

Compte-rendu de l'équipe de Désirs d'avenir Picardie

Nous avons organisé cette UPP car par le temps de crise que nous connaissons, il nous a paru qu’un des éléments important pour les aider les salariés à se diriger dans leur vie professionnelle est la formation. Nous avons eu des intervenants et un débat de qualité et il nous apparait qu’une UPP plus large, avec une envergure nationale devrait s’organiser pour prendre le temps et dessiner des perspectives. Pour autant dans ce petit compte rendu sommaire nous pouvons déjà apprécier le travail.

Intervention de Dominique Maréchal responsable à la Direction de l’Education Permanente de l’Université de Picardie Jules Verne

Il nous dresse le portrait du formateur et présente le .Diplôme Universitaire de Formateur d’Adultes

La formation professionnelle continue est financée par l’’Etat, les Régions et les entreprises. Le métier de formateur a véritablement pris son essor après la loi de 1971 instaurant celle-ci. Les activités exercées par le formateur sont caractérisées par une grande hétérogénéité tant dans le champ d’intervention des organismes que dans les identités professionnelles et les statuts des formateur eux-mêmes (caractérisés par une précarité, ce qu’on peut déplorer). L’analyse du métier distingue un cœur de métier constitué par des compétences pédagogiques fondamentales et des compétences associées : le formateur est amené à : concevoir mettre en œuvre et évaluer des séquences de formation, répondre a des appels d’offres, accueillir et accompagner les personnes. En fonction des postes occupés, la connaissance pointue d’un contenu et la maîtrise de l’informatique sont nécessaires. Le formateur est membre d’un équipe pédagogique, il assure une veille (pédagogique et juridique) et entretient des relations avec l’environnement socio-économique et institutionnel. Il doit faire preuve d’adaptation, de qualités relationnelles et de capacités à réfléchir sur soi et se remettre en cause. Dans notre formation, l’accent est mis sur l’Educabilité cognitive et la médiation pédagogique afin d’ optimiser la relation avec l’apprenant et mettre celui-ci en posture lui permettant « d’apprendre à apprendre ».

Intervention de Nordine Boudjema TDIE Escapade

Nordine Boudjema nous livre son expérience de vie, animateur de rue pendant 37 ans, il constate qu’un minimum de bagages est nécessaire pour se créer les bases de la réussite. Ce reconvertir vaste débat dans un monde en perpétuelle mutation. Il se désole que l’ANPE, maintenant Pôle emploi n’est plus des prospecteurs placiers, qui pouvaient orienter les personnes en fonction des besoins des entreprises. Formation oui mais concrètement pour quoi faire ? Dans son association l’élément de départ a été la course, le fait de redonner confiance aux jeunes parce qu’ils gagnaient, lui a permis de rebondir sur les sujets de la vie quotidienne, s’ils réussissaient dans le sport ils pouvaient aussi réussir dans leur vie. Redonner confiance, redonner l’envie de se battre, reconnaitre les savoirs faire, préparer le candidat à vendre ses compétences, ses capacités. Se remettre dans le circuit, devenir mobile polyvalent, choisir réellement sa qualification professionnelle, se « rebrancher » dans le circuit voila aussi le challenge pour les jeunes des quartiers et le travail des associations de terrain est fondamental dans ce domaine. Pour autant les fonds, les financements se font rares et les associations perdent des moyens d’actions.

Intervention de Florence Augier, Pôle emploi

Malgré les dire du gouvernement le conseiller du pôle emploi doit assurer le suivi de 250 demandeurs d’emploi alors que l’idéal et le contrat est de 60. Comment assurer un suivi mensuel personnalisé de qualité dans ces conditions ? Par ailleurs se pose aussi le problème de la sous traitance auprès d’entreprises privées, et là le critères de l’économie se rélève faux, en effet ! Le coût du suivi est de 800 euros pour le pôle emploi, alors qu’il revient à 2500 euros par une entreprise privée. Le « copinage » semble être finalement la marque de fabrique de se gouvernement. Elle insiste sur l’importance de la relation avec les entreprises, connaitre leur besoin afin de déterminer l’adéquation avec les demandeurs d’emplois. Pour elle la case formation, même si ce n’est pas la priorité pour le pôle emploi, est souvent nécessaire, souvent restructurant pour le demandeur d’emploi, et lui permet de valider aussi ses acquis. Pour autant si c’est un atout, cela est aussi pour d’autre une perte de temps, l’urgence étant le retour à l’emploi.

Nous en venons au débat (milles excuses c’est un simple résumé )

Importance de mettre en place la « Sécurité Sociale Professionnelle » et nécessité que la formation reste une compétence locale de la Région et non de l’Etat. C’est sur le terrain que l’on peut détecter les besoins des entreprises et donc d’assurer les formations adéquates au bassin d’emploi.

Pour les petites et moyennes entreprises l’idée de mutualiser les formations semble être aussi un atout et une réponse au frein que représente la formation pour les entreprises. Importance de faire connaitre leurs droits aux salariés, nouvelle mentalité à créer, tant pour les salariés que pour les employeurs, et les syndicats ont toute leur place à jouer dans ce domaine. Idée de créer un bilan formation dans la même idée que l’entretien annuel : quelle formation a le salariés ? En a-t-il besoin ? Si oui laquelle ? Mon entreprise change que faire en termes de formation ? Prévention des accidents de la vie…… En effet on constate aussi la peur du salarié de demander une formation, c’est compliqué à mettre en place, et souvent le simple fait de demander est vécu comme une épreuve. Problème de la qualité de la formation : quels moyens d’évaluation, les formations proposées sont elles en adéquation avec les besoins ? Crédibilité des organismes de formation, pour certains ne sont ils pas là uniquement pour les finances ? Que font les politiques dans ce domaine ? se penchent ils sérieusement dessus ?

Kamel Chibli intervient

Ce sujet mérite une UPP au niveau national. Quelques pistes de travail : Comment garder l’emploi de mono-industries dans notre pays ? Impulser l’innovation et la recherche qui sont la création des emplois de demain Valoriser les circuits professionnels de l’éducation nationale. Recadrage des fonds des Régions avec suivi et évolutions .Financement des Missions Locales.

En résumé : Le sujet de la formation professionnelle est vaste et important, il touche beaucoup de domaines. Pour autant il nous apparait que nous devons y travailler, y consacrer du temps, afin de permettre aux salariés les adaptations nécessaires que notre époque exige.

vendredi 1 janvier 2010

Bonne année !!!!

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je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année
Un grand plat de santé, une coupe pétillante d’amour et d’amitié, une tranche d’argent.
Que cette année 2010  soit signe de douceur et de réussite pour vous et les êtres qui vous sont chers.