mardi 11 août 2015

Les animaux eux, ne connaissent pas de frontières

J'observe ce monde de fou où nous vivons, ce monde terrible pour les humains.

L'on peut être heureux par naissance, parce que nous sommes nés dans une bonne famille ou dans un pays dans lequel malgré tout les chances sont là.

Mais l'on peut aussi bien être dans la détresse de naitre ailleurs, là les conditions naturelles sont trop difficiles pour survivre, ailleurs les hommes dans leur haine empêchent la paix et la vie sereine.

Et les biens pensants nous indiquent qu'il est impossible d'accueillir les autres, problèmes de ressources, problème de partage, tout est bon pour justifier l'injustifiable.

Les transhumances humaines ont existées depuis la nuit des temps, c'était la nature de l'homme de suivre le chemin des animaux pour survivre, puis la sédentarisation est apparue, créant dès lors les conflits des possédants.

L'on peut débattre éternellement sur le sujet, mais c'est bien l'homme qui a crée des frontières, des possessions, des fonctionnements, des devoirs, des droits Demandez par exemple à un oiseau migrateur de fournir des documents au passage d'une frontière ...... je sais j'abuse.

Tout cela pour dire que nos biens pensants couverts de gloire et de religion, de principes idéologiques, d'arguments pompeux, ne peuvent me faire comprendre que le plus important n'est pas l'HUMAIN.

Je sais que l'avenir va être rude pour les populations, la soif de possession sera encore plus vive quand les ressources vont venir à manquer. Et la part des gens "nantis" se voilera encore et toujours la face pour permettre et accepter l'innommable, en oubliant  cette compassion et ce partage qui est le véritable trésor humain.

dimanche 2 août 2015

Mois de juillet 2015 au quartier du Moulin

C'était un quartier où la mixité sociale existait, où les commerces faisaient le lien entre les personnes du quartier. Allez chercher son pain, passer à la pharmacie, allez au centre commercial et il y avait de fortes chances de rencontrer les voisins et de s'arrêter discuter quelques minutes sur la pluie et le beau temps, sur la famille.... Et puis les années passants, la Caisse d'épargne a désertée le quartier ne laissant qu'un guichet mal placé, et inutilisable pour les personnes à mobilité réduite. Le drame a eu lieu avec l'incendie du dernier commerce de proximité de ce nom du quartier. Les petites épiceries existantes ne répondant pas aux besoins des habitants, car trop onéreuses. Elles dépannent c'est déjà cela. La fleuriste continue à se battre inlassablement en diversifiant son activité et en ramenant les services de la poste sur le quartier. Et depuis plus d'un an c'est le désert, enfin presque car les rats eux n'ont pas tardés à investir l'endroit voir le reportage de France Info Les autorités se renvoient la balle, et l'assurance prend son temps..... trop de temps. Les habitants doivent donc subir et dans le même temps, la municipalité nous expose le projet de la réhabilitation du quartier, coulée verte, peinture des bâtiments pour savoir si l'on est en début ou vers le fond du quartier, nouvelle crèche, réhabilitation des logements (enfin c'était pas dit vraiment ça) un quartier de rêve quoi ! Pourtant la misère à vaincre ne semble pas au programme, la misère que nombreux cachent à l'intérieur de leur appartement, pas de travail, pas d'avenir. A ces questions, comme pour le problème de rats la municipalité creilloise est bien silencieuse, l'économique revenant aux compétences de l'agglomération Creilloise, le Maire renvoie la balle au Président de la CAC. Or c'est le même !

lundi 23 mars 2015

Ma reflexion du 23 mars 2015

Je suis née à Oran en Algérie,  et la vie, enfin les hommes m'ont amené à Creil dans l'Oise.  D'une famille de réfugiés politiques espagnol, j'ai pu apprendre le sens du mot militantisme. L'importance de l'engagement citoyen. Ils étaient pauvres en Espagne, pauvres en Algérie et pauvres en France. Leur seule richesse étant l'esprit, cette volonté de vivre libre, ce besoin de justice entre les hommes.

Je me souviens de ces discussions familiales où l'on refaisait le monde. Ils n'étaient pas érudits, pas de ceux aisés, mais la volonté faisait qu'ils ont toujours été nformé. Mon grand père savait à peine parler français mais il lisait le Monde. Mon père militant toujours lisait plusieurs livres par semaine, et toujours toujours le sens de l'autre.

Le sens que l'on ne fait rien jamais seul. Que pour une société juste, il faut des hommes et des femmes qui construisent ensemble, mais que pour autant notre conscience humaine ne devait jamais céder le pas aux différents dictats même s' ils venaient de ceux avec qui nous agissions.
Cet esprit, ce partage je l'ai reçu en héritage.  Et je vois ce sourire triste del abuelito y de papa  lorsqu'on leur faisait comprendre qu'ils n'étaient que des étrangers.  Leur intelligence leur ordonnant de ne pas répondre à l'insulte.

Les années ont passé et aujourd'hui quoi de neuf en ce monde.

Et bien peu de chose, les grands sont toujours aussi puissants et considèrent toujours les manants comme des illettrés débiles.  La majorité de la population trop occupée à résoudre les problèmes quotidiens pour prendre le temps de réflexion nécessaire.
Ce temps qui fait peser le pour et le contre. Ce temps qui permet de voir qui les manipule. Ce temps d'apprendre et d'agir.

Et maintenant face à la montée de l'extrémisme national, quelle réponse doit on apporter ?

Les partis traditionnels proposent un front républicain masquant ainsi leur incompétence structurelle à comprendre notre société. Le combat des "moi je suis la solution" alors que gouvernants ils ont montré leurs limites.
Et l'autre solution ce parti dont rien que le nom me redonne des cauchemars, ceux que mes anciens ont vécus dans leur chair, dans leur vie, dans leurs drames.

Alors j'ai la conviction intime que la réponse est en nous,  que malgré tous les murs du monde, nous avons le droit et le devoir de construire le monde dans lequel nos enfants vivront. Que nous avons à agir comme citoyens, en ce donnant la peine de comprendre,  d'apprendre,  de former, de se former, d'arrêter de donner mandat sans comprendre pourquoi.

A vous citoyens de reprendre les choses en main.

jeudi 15 janvier 2015

De cette belle hypocrisie ambiante dont est faite la France

Une étrange nausée m’envahie depuis quelques jours. Nous avons vécu des moments horribles, de la sottise fanatique de personnes qui au nom d’un dieu se donnent le droit de tuer, de massacrer de terroriser.
 Je ne viens pas là faire un discours du pourquoi et du comment ils en sont venus là, je constate encore une fois que cet acte ignoble pour un pays démocratique est source de positionnement différents.
Ils y a ceux qui récupèrent
Ils y a ceux qui pleurent
Ils y a ceux qui veulent comprendre, agir pour que cela n’arrive plus
Ils y a ceux qui en profitent pour cracher leur haine de l’autre
Il y a ceux qui finalement au profond de leur âme ne comprennent pas,  ceux  qui ont autre chose en tête, ceux qui ….
Il y a autant de réactions que de français, car chacun d’entre nous porte en soi une histoire.
Et la boite de pandore est ouverte.
Pour moi la cible c’est la liberté, l’égalité, la FRATERNITE. Ce dernier symbole de la république si peu appliqué mais garant des deux premiers. Peu  importe que l’on soit croyant ou pas, le vivre ensemble dans le respect de l’autre est encore une fois malmené. Faut-il encore se donner la peine de se connaitre un peu, afin de comprendre l’autre.
Mais en fait c’est cela peut être que l’on veut détruire, en divisant les populations pour des croyances, pour des idées, pour des concepts, pour de l’argent, l’on continue à régner.
Je ne suis pas de ceux qui hurlent « complot » je ne fais que constater que ces douleurs humaines sont bien peu de choses face aux gains des multinationales, des dirigeants de la planète.
L’on tue 17 personnes en France, et combien de milliers ailleurs sans mot, sans compassion, sans la moindre manifestation. L’esprit de Charlie était de dire en dessin destructeur la vérité, cet esprit là ne doit pas nous quitter. Il nous faut dénoncer en paix les injustices, ne pas donner aux extrémistes de tout bords des arguments pour justifier leurs actes.
Vivre libre c’est s’informer, comprendre, apprendre, ainsi nos choix ne seront pas manipulables.

Vivre libre a un prix, c’est de chercher la vérité et de la dire

samedi 2 août 2014

Citation de Jean Jaurès



"Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille ; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense.
Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de noire bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques".
Jean JAURÈS