dimanche 27 novembre 2011

Dans quel monde

Il y a en ce monde divers mondes 
Il y a en les hommes des idées immondes
Entre le beau et le laid une frontière simple 
Celle du moi, et celle des autres

Il y en en ce monde
Des luttes qui valent le coup
Et toujours dans la ronde
Des gens qui deviennent fous

Capable de tout, c'est le propre de l'homme
Mais parfois la main de la danseuse
Celle du peintre, celle du musicien, et toutes les autres
Créent le magnifique, l'instant délicat du bonheur

Dans le même temps, d'autres mains tuent, 
Elles détruisent par des signatures de contrats
Elles balayent d'un coup le bonheur d'autres
Car la frontière du moi à gagnée !

Alors dans ce monde, on peut se taire, ne pas écouter, ne pas voir, mais est-ce le bon choix ?
Alors dans ce monde on peut marcher sur les autres, vivre dans une tour d'ivoire, mais est-ce le bon choix ?
Alors dans ce monde dites moi ? quel est votre choix ?

dimanche 20 novembre 2011

Déclaration de Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français

Je tiens à vous communiquer ici la déclaration de Julien Lauprêtre du 14 novembre 2011




« Les dons en grand danger : empêcher le mauvais coup ! »

« Tous les gens de coeur, comme tous les bénévoles du Secours populaire français et
l’ensemble du mouvement associatif français, ont appris avec la plus vive indignation
la proposition de Monsieur Gilles Carrez, député de Bry, Champigny et Le Perreux.
Le prétexte : assimiler les sommes versées à de « coupables niches fiscales ».
Incroyable mais vrai ! Et ce, le jour-même où les ministres européens de
l’agriculture doivent à nouveau se réunir pour examiner les possibilités de faire
revenir les 6 pays de blocage* sur leur décision d’abandonner le Programme
européen d’aide aux plus démunis (PEAD), permettant à 13 millions de Français et
d’Européens de survivre.
Dans ces temps où toutes les associations humanitaires - sans exception -
constatent une aggravation sans précédent de la misère, de la pauvreté, il serait
vraiment indigne des principes d’humanité et de solidarité que cette proposition soit
retenue.
Nous souhaitons qu’elle soit rejetée par les parlementaires. »

Julien Lauprêtre

Président du Secours populaire français

*Allemagne, Royaume-Uni, République Tchèque, Suède, Danemark, Pays-Bas

www.secourspopulaire.fr



samedi 5 novembre 2011


Nous nous rassurons en revisitant l’histoire et nous nous disons que les temps barbares sont révolus. Révolus ?


N’est ce pas barbare de laisser un bébé mourir car sa mère et son père sont SDF ?
De spolier  les petites gens, en leur ôtant travail et dignité ?
De ne pas rémunérer le travail à sa juste valeur ?
De  laisser des hommes se suicider car le monde du travail est implacable et l’humain disparait face au profit, à la rentabilité.
De réduire la formation, l’éducation, la santé. Le devenir des hommes c’est quoi ? Un cout ?

Nous vivons dans un monde de 7 milliards d’individus, 7 milliards de personnes espérant un monde meilleur pour leurs enfants. Face à eux quelques uns possèdent tout, argent, gloire et pouvoir. Ces derniers imposent tout, l’économie, le rêve, l’espoir, le droit de vie et de mort.

Ils lavent les cerveaux avec la religion, la politique, la faim, la misère, le désespoir, la peur et ainsi maitrisent encore et toujours la masse pour leurs fins personnelles. Le diviser pour régner étant une méthode ancestrale et toujours en vigueur.

Et les peuples se réfugient dans des croyances, des certitudes qui les amènent eux même à s’enchainer.

Il y a eu aussi dans l’histoire des luttes et des actions pour changer cette donne. Révolutions, mouvement syndicaliste, mouvements ouvriers, guerres d’indépendance, etc.….

Mais encore et toujours la terre est ronde et le cercle de l’histoire est un éternel recommencement.

Alors peuples que décideraient vous ?  Quel est l’avenir que vous créerait ?

Nous sentons tous cette idée qu’il va se passer quelque chose. En dehors de la crise financière, de la crise du monde virtuel qu’ils ont construit pour leurs profits, que va-t-il se passer ?

Est-ce que les indignés vont pouvoir redéfinir un autre monde, une autre façon de penser et de vivre. Un monde plaçant l’humain en avant, étudiant ses réels besoins, ses réelles espérances, face à ce monde de surconsommation pour les uns et de misère pour les autres.

Cette période est difficile, car l’incertitude règne, et l’espoir est bien mince. Elle est la porte ouverte à tous les intégrismes, à tous les fanatismes. Les humains vont avoir le choix de reconstruire autrement ou  sombrer dans le néant des guerres et des souffrances.