samedi 5 novembre 2011


Nous nous rassurons en revisitant l’histoire et nous nous disons que les temps barbares sont révolus. Révolus ?


N’est ce pas barbare de laisser un bébé mourir car sa mère et son père sont SDF ?
De spolier  les petites gens, en leur ôtant travail et dignité ?
De ne pas rémunérer le travail à sa juste valeur ?
De  laisser des hommes se suicider car le monde du travail est implacable et l’humain disparait face au profit, à la rentabilité.
De réduire la formation, l’éducation, la santé. Le devenir des hommes c’est quoi ? Un cout ?

Nous vivons dans un monde de 7 milliards d’individus, 7 milliards de personnes espérant un monde meilleur pour leurs enfants. Face à eux quelques uns possèdent tout, argent, gloire et pouvoir. Ces derniers imposent tout, l’économie, le rêve, l’espoir, le droit de vie et de mort.

Ils lavent les cerveaux avec la religion, la politique, la faim, la misère, le désespoir, la peur et ainsi maitrisent encore et toujours la masse pour leurs fins personnelles. Le diviser pour régner étant une méthode ancestrale et toujours en vigueur.

Et les peuples se réfugient dans des croyances, des certitudes qui les amènent eux même à s’enchainer.

Il y a eu aussi dans l’histoire des luttes et des actions pour changer cette donne. Révolutions, mouvement syndicaliste, mouvements ouvriers, guerres d’indépendance, etc.….

Mais encore et toujours la terre est ronde et le cercle de l’histoire est un éternel recommencement.

Alors peuples que décideraient vous ?  Quel est l’avenir que vous créerait ?

Nous sentons tous cette idée qu’il va se passer quelque chose. En dehors de la crise financière, de la crise du monde virtuel qu’ils ont construit pour leurs profits, que va-t-il se passer ?

Est-ce que les indignés vont pouvoir redéfinir un autre monde, une autre façon de penser et de vivre. Un monde plaçant l’humain en avant, étudiant ses réels besoins, ses réelles espérances, face à ce monde de surconsommation pour les uns et de misère pour les autres.

Cette période est difficile, car l’incertitude règne, et l’espoir est bien mince. Elle est la porte ouverte à tous les intégrismes, à tous les fanatismes. Les humains vont avoir le choix de reconstruire autrement ou  sombrer dans le néant des guerres et des souffrances.

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