jeudi 29 juillet 2010

Les choix idéologiques de N Sarkozy

 

Vous pensiez qu’il était social, et qu’il militait pour la rupture, en fait « sa rupture » à lui , c’est de redonner aux plus riches au détriment des classes moyennes et des plus pauvres.

Alors que, aujourd’hui, des familles sans logement sont expulsées de manière indigne, alors que le nombre de demandeurs ne cesse de s’accroitre et que l’on entend de partout le manque cruel de logement,.

Le gouvernement de N Sarkozy met en œuvre tous les moyens pour réviser la politique du logement social.

1. le prélèvement de 340 Millions opéré sur les organismes HLM ne sera pas utilisé pour construire des logements sociaux neufs. Une partie ira pour boucler le budget de  l’ANRU pour le renouvellement des quartiers- et compensera le désengagement de l’Etat-Mais le plus grave est qu’une autre partie de ces sommes  sera versée à l’ANAH pour aider les propriétaires privés ! Sur ces 340 Millions, seulement 80 millions Euros seront reversés aux HLM pour produire de nouveaux logements HLM.

C’est une promesse en passe d’être tenue : N Sarkozy veut une France de propriétaires !

Nous avons là à faire à un « Robin des Bois » mais pas en faveur des plus démunis, ni des classes moyennes. Les économies et la « rigueur » que Mr Fillion prône on voit d’où elle vient et vers qui elle va….

2. Des chiffres inquiétants qui marquent le fléchissement de leur politique et leur choix idéologique (l’aide à la Pierre)

2008 :   800 Millions €  au budget     soit un total de 800 Millions €
2009 :    550 Millions  au budget       170 Millions au plan de relance        soit un total de 720 Millions €
2010 :    480 millions € au budget     150 Millions au plan de relance        soit un total de 630 Millions €
Projet 2011: 450 millions € au budget  80 Millions prélevés sur les HLM    soit un total de 530 Millions

35% des crédits qui ont disparu en moins de 3ans….

3. Pendant ce temps là, les banques captent pour leurs petites affaires l’argent du livret A. Désormais, elles peuvent conserver, par devers elles,  toutes les sommes collectées au-delà des 160 Milliards qui doivent remonter à la caisse des dépôts et consignations, essentiellement sur le logement social. 30 milliards à la fin 2009 ont été amassés par  les banques commerciales à partir de  l’argent du Livret A et du LDD.  Entre fin 2008 et fin 2009, les fonds restants au bilan des banques ont progressé de 17 %. Or sur la même période, les crédits à destination de ces entreprises, usage obligatoire de ces fonds, n’ont progressé que de 3%. Ainsi, les banques ont engrangé dans leur bilan de l’argent qui devait initialement aller au logement social (c’est la priorité d’affectation du livret A) et au moins aux PME. Ce qui n’a pas été le cas.

Et tout ceci se passe pendant l’été, certains partent tranquillement en vacances, fatigués qu’ils sont par leur travail annuel.

Pendant ce temps dans la douceur des palais de la république d’autres détricotent inlassablement le travail effectué par les générations antérieures. Ces dispositifs qui ont marché et qui on joué sur la solidarité nationale, ce sont eux les premiers visés, ce sont cela que le gouvernement de Mr Sarkozy continue à détruire.

Pour autant cela va rapporter de l’argent à ceux qui sont responsables de cette crise) et qui ne les atteint pas. C’est malheureusement toujours le Peuple qui trinque !

  

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mercredi 28 juillet 2010

Pour un référendum d'initiative populaire sur la réforme des retraites!

 

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« Parce que les Français ne sont pas hostiles à une réforme mais qu’ils veulent la comprendre et y être associés,
Parce que la réforme présentée par le Gouvernement est injuste et inefficace en mettant fin à la retraite à 60 ans, en ne prenant pas en compte la pénibilité du travail et en faisant porter presque tous les efforts sur les salariés
Parce que le Président de la République avait promis qu'il ne toucherait pas à la retraite à 60 ans, faute d'en avoir reçu le mandat du peuple français
La gauche et les forces sociales doivent organiser un référendum d’initiative populaire, pour mettre en échec ce projet et avancer vers une réforme juste et efficace. Un cinquième des parlementaires et 10% des électeurs suffisent.
Il faut refuser la résignation et le fatalisme. Une autre réforme des retraites est possible, nous pouvons l'imposer au gouvernement»


Ségolène Royal

Pour signer la pétition cliquer sur ce lien

vendredi 16 juillet 2010

La rigueur mais pour certains….

 

C’est les vacances, du moins pour ceux qui peuvent en prendre, le Président nous annonce des économies nécessaires, se serrer la ceinture pour que notre pays sorte la tête haute de cette crise, crée par des spéculateurs.

Je ne peux m’empêcher de vous faire part de cet article de libération.

Ceci afin de souligner encore une fois, si  nécessaire, quelle est la population qui doit en priorité pour ce gouvernement se serrer la ceinture et devinez……

Article de Libération

Aide juridictionnelle: «Le gouvernement s'en prend aux plus modestes»

INTERVIEW

Jean-Louis Borie du syndicat des avocats de France, s'insurge contre le projet du gouvernement de laisser à la charge des justiciables les plus démunis, une partie des frais de justice.

mercredi 14 juillet 2010

Pendant l’orage et quelques temps après

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Et oui !

ou quand l’avenue d’Halatte (d’ailleurs on ce demande encore pourquoi cela a été baptisé ainsi) devient le temps d’une grande pluie l’avenue du lac

Le pieds dans l’eau, ou dans les énormes trous (bombardement ???) c’est le plaisir des piétons dans ce bout de ville.

dimanche 27 juin 2010

Ségolène Royal et l'insaisissable

 

Je partage avec vous cet article sur exprimeo

http://exprimeo.fr/article/5881/segolene-royal-et-l-insaisissable.htm

La situation actuelle est frappée d'une forte singularité tant le court terme parait imprévisible et l'opinion insaisissable. Ces deux données constituent des contraintes nouvelles pour les présidentiables et tout particulièrement pour ceux qui se positionnent sur le terrain des valeurs et non pas sur celui des mesures techniques. C'est le cas de Ségolène Royal.
La principale nouveauté de l'actuelle crise réside dans le passage de nos sociétés de l'état de bonheur raisonnable à celui de bonheur improbable et maintenant au désarroi de la fin malheureuse.
Historiquement, le monde occidental a longtemps été d'abord composé de territoires d'optimisme et de confiance absolue. Les guerres ou autres épreuves majeures constituaient des épreuves dramatiques mais elles étaient des parenthèses sur un chemin vers l'amélioration collective.
Maintenant la logique est différente. Les échecs sont violents et le pire semble toujours ... devant.
De la guerre à la paix, il y avait le temps de se désarmer et d'écouter le coeur des êtres humains.
De la faim au meilleur niveau de vie, il y avait le temps de la prise de conscience et de l'organisation collective.
Du développement à l'anéantissement, c'est le temps de quoi ?
C'est le temps d'un nouveau collectif qui ne peut pas faire référence au passé pour guider des actes puisque ce passé ne conduit pas au meilleur.
Mais surtout, c'est un proche passé qui nous apprend immédiatement nos limites, nos erreurs et combien la prospective est difficile voire impossible.
Dans ce contexte, le premier enjeu des présidentiable consiste à donner une grille de lecture et un guide des bons réflexes.
Ce sera l'enjeu pour Ségolène Royal lors de la réunion de ses clubs début juillet.
La politique connaît actuellement une évolution majeure : elle passe de la doctrine à l'affinité.
La doctrine, c'était offrir un corps d'analyses, de recettes. L'affinité c'est accepter l'humilité face aux risques mais trouver les mots pour parler au coeur et créer la confiance.
Cette évolution, si elle s'installe comme c'est le cas notamment lors des actuelles campagnes des primaires US, va changer les méthodes de campagnes, de discours, de relations entre les citoyens et les candidats.
Parce que cette nouvelle donne s'installe, l'opinion bouge beaucoup et vite. Dans bon nombre de scrutins, les inconnus ou défaits d'hier sont les vainqueurs d'aujourd'hui.
Ce constat montre que le chemin de Ségolène Royal est encore particulièrement ouvert contrairement aux pronostics de ceux qui veulent toujours immédiatement figer les situations.
L'insaisissable est d'abord en mouvement permanent.