samedi 14 novembre 2009

Témoignage d’un voyageur

 

Je ne résiste pas à partager ce petit témoignage

"Vendredi soir, Un train en rade dans la banlieue parisienne bloque la circulation des trains à partir de la gare du nord. résultat un heure de retard pour tous les TER, et même (divine surprise) pour les TGV. Finalement quand la circulation reprend, la SNCF fait partir les trains en retard les uns après les autres. Archi pleins ils arrivent à Creil vers 20H et évidemment les téléphones ont fonctionné à plein donc des centaines de personnes se sont précipités dans Creil afin d'aller chercher les naufragés des rails. Résultats un Méga embouteillage autour de la gare. Un piège que des centaines de creillois ont constaté avec moi. Aucune fluidité de circulation, aucun moyen de s'en sortir un piège à la con et vive les ponts et chaussée."

Dérapages

 

Méchantes "blagues", provocations à l'emporte-pièce, "boutades" qui disent tout haut ce que l'on pense tout bas : un climat déplaisant, détestable même, s'est installé depuis deux mois dans ce pays. L'on aurait tort de mettre ces dérapages successifs sur le compte des inévitables scories et saillies du débat public.

En septembre, c'est Brice Hortefeux qui provoque le tollé. Lors de l'université d'été de l'UMP, il déclare à la cantonade, à propos d'un jeune militant d'origine maghrébine qui vient le saluer : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

En octobre, la secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade, souhaite être candidate aux élections régionales dans les Hauts-de-Seine, où elle est implantée. Une élue UMP de ce département lui conseille plutôt, conformément aux souhaits de l'état-major du parti présidentiel, de se présenter dans le Val-d'Oise, où elle ferait davantage "couleur locale". "J'avais la naïveté de croire que j'étais une citoyenne comme les autres", commente, blessée, la secrétaire d'Etat, d'origine sénégalaise.

C'est désormais le député UMP de Seine-Saint-Denis, Eric Raoult, qui s'en prend à l'écrivaine Marie NDiaye, de père sénégalais, lauréate du prix Goncourt. En août, elle avait jugé que la France de Nicolas Sarkozy lui paraissait "monstrueuse", avec son "atmosphère de flicage, de vulgarité". Estimant ces propos"insultants" et arguant du "devoir de réserve" auquel seraient tenus les lauréats du Goncourt, M. Raoult a saisi le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand."Nous (comprendre : la France) lui avons donné le prix Goncourt...", a-t-il ajouté. Stupéfiant.

Misérable et ridicule polémique, ont répliqué en chœur, à chaque fois, le gouvernement et la majorité devant les protestations de l'opposition, des associations antiracistes et, désormais, de la république des lettres. Non. Ces dérapages successifs sont tout sauf "anecdotiques", n'en déplaise à M. Mitterrand : décomplexée et débarrassée, pense-t-elle, de la menace du Front national depuis 2007, la droite s'autorise peu à peu des propos qui étaient l'apanage de Jean-Marie Le Pen depuis vingt ans et étaient alors condamnés sans réserve, y compris à droite, au nom des valeurs de la République. Tout se passe comme si l'affaiblissement de l'extrême droite avait levé les tabous. Et redonnait libre cours à un vieux fond, refoulé, plus nationaliste que national, facilement xénophobe. C'est malsain et inquiétant.

Article paru dans l'édition du 14.11.09

 lemondefr_pet

vendredi 13 novembre 2009

Quelle gloire !

Je viens de m’apercevoir que Mr Le Maire utilise son site pour faire une élogieuse critique de ma personne et de mon opinion.

Si j’accepte la critique il semble que cela ne soit pas son cas. Et comme a son habitude, lorsque quelqu’un n’abonde pas en son sens, il aime lancer des attaques qui doivent lui paraître pertinentes et qui ne sont que des insultes déguisées.

Je persiste Mr, vous n’aimez pas les piétons

Je persiste Mr en disant qu’une décision provisoire c’est transformée en réalité durable

Je persiste Mr à dire que lors de nos débats internes lorsque j’étais dans la majorité j’avais proposé de classer cette rue en zone piétonne et merci Mr de ne pas déformer l’histoire, ou de la transformer selon votre volonté. Certes je vous l’accorde vous y étiez déjà opposé.

Si vous avez le droit de prendre les décisions et d’en assumer  les conséquences, j’ai le droit aussi comme citoyenne de dire ce que j’en penses, ne vous en déplaise …..ou alors nous n’avons pas du tout la même conception de ce que veut dire le mot démocratie.

Je ne suis certes pas ingénieur des ponts et chaussées, pour autant je suis utilisatrice de ma ville et peux constater, sans pour autant mériter des mots vengeurs, la réalité vécue par nombre de Creillois et habitants de notre communauté.

Et vous Mr Le Maire êtes vous ingénieur ?

Je vous remercie en passant de votre gentillesse concernant la qualité de mon blog et de mes capacités d’analyse, il fut un temps vous les appréciez ! mais vous ne semblez pas aimer la contradiction, ça c’est un fait.

mercredi 11 novembre 2009

Les travaux sont finis pas la galère !

Le maire vient de décider de garder la rue Jules Uhry en double sens de circulation.
Alors que cette rue devait être piétonne, il a donc décider totalement le contraire, il n’aime pas marcher et cela il le prouve !
C’est absurde et dangereux, dangereux car donne sur le rond point de la rue Chanut et bloque la circulation, plaisir partagé des automobiliste et des conducteurs de bus !
C’est dangereux car cette rue est déjà surchargée par le stationnement en double et par le fait que les gens s’arrêtent souvent et longtemps pour déposer ou attendre les personnes venant ou se rendant à la gare.
Et l’on parle dans le bulletin municipal de développement durable ! pour moi en l’occurrence c’est de la détérioration durable….
L’article du Parisien : lire ici

lundi 9 novembre 2009

La chute d’un mur

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Nous fêtons aujourd’hui la chute du mur de Berlin, marquant ainsi une nouvelle ère pour des millions d’Allemands et une nouvelle donne au niveau mondial.

Pour autant je regrette que tant d’autres murs existent et continuent de se construire.

La frontière n’est qu’une notion humaine, faite pour exclure sous prétexte  de se défendre.

Mais au delà des murs réels, combien de murs existent aussi dans l’esprit des hommes ? Tous ces blocages physiques ou intellectuels sont autant de renonciations à la liberté humaine.

Le respect de soi et de l’autre passe aussi par l’effondrement de ces murs.