dimanche 19 juin 2011

Le 25 juin : Votation citoyenne à Creil

Je vous informe du communiqué de presse envoyé par le collectif du bassin Creillois et espère vous retrouver nombreux pour voter, et suivre avec nous ce moment démocratique important.


Le collectif pour la Votation citoyenne du bassin Creillois organise le samedi 25 juin 2011 de 9h à 12 h  un vote afin que les habitants et citoyens Creillois s’expriment sur le droit de vote des étrangers  et leur éligibilité lors des scrutins locaux, cette action sera relayée par la ville de Creil, sur les marchés, les 22 et 23 juin.
Nous rappelons ici les principes qui nous animent :
·         Participer à la vie de la cité c’est aussi pouvoir désigner ses représentants, les citoyens européens le peuvent depuis quelques années, pour autant être étranger non européen ne donne pour l’heure pas ce droit.
·         Participer à la vie de la cité et bien vivre ensemble  c’est aussi  pouvoir s’exprimer en ayant le droit de vote et  c’est  un des  principes fondamentaux de notre république.
Le collectif invite tous les Creillois de toutes origines  à témoigner de leur envie de vivre ensemble et de leur fraternité lors de ces consultations.

LE 22 sur la place Carnot, le 23 sur le champ de mars
et le Samedi 25 JUIN sur le marché de la place Carnot, à la MCA et au centre commercial du quartier du Moulin, de 9 H à  12h, votez pour le droit de vote des habitants étrangers

Premiers signataires locaux : ACO, Association Culturelle des Familles Turques de Creil, Association pour l’Amitié Europe-Maroc,  ATTAC, Femmes Sans Frontières, MRAP,  section LDH Creil et sud de l’Oise,  Solidarité Sans-papiers, CGT, groupe des élus Creil l’Audacieuse, groupe des élus Avec Creil pour tous, groupe des élus Communistes de Creil, Europe Ecologie les Verts du bassin Creillois, le parti de Gauche, le P S de Creil.  
  Collectif national : Association pour une citoyenneté européenne de résidence, association des Tunisiens de France, association des travailleurs Maghrébins en France, GISTI…CFDT, FSU, UNSA, union syndicale Solidaires, , Jeunes Radicaux de Gauche, NPA,  PS.,ATTAC, le MRAP, la LDH

dimanche 29 mai 2011

En octobre vous pouvez choisir votre candidat








"Les 9 et 16 octobre, c'est vous, électeurs, qui viendrez aux urnes dire vos choix face à je ne sais quelle manipulation des esprits". (Ségolène Royal)


Vous militants et sympathisants de gauche, vous pouvez choisir le futur candidat du PS pour les élections présidentielles.
Ce n'est pas une vue de l'esprit, ce n'est pas une manœuvre politique, c'est un moyen pour vous de reprendre la main. 


Cette fois ce n'est pas l'appareil d'un parti qui choisira, c'est vous et vous seul.


Vous avez le choix de venir voter
Vous avez le choix de ne pas vous déplacer et après advienne que pourra
Mais les 9 et 16 octobre vous et vous seul êtes juges.


C'est une première démocratique, alors ne laissez pas la démocratie aux autres, à ceux qui possèdent et qui ont déjà tout, faites là, construisez là, et choisissez !!!


A ce jour je ne sais pas encore quels seront les bureaux de votes, où ils seront situés à Creil,  mais je vous informerez dès que possible.


Dans tous les cas je compte sur votre mobilisation pour que cet acte démocratique soit couronné de succès, car 2012 en dépend, et notre avenir.....

samedi 28 mai 2011

L'Ecole en danger, c'est la République en danger

Chers amis,

Je suis à Laval avec Guillaume Garot, le député de la circonscription. Nous nous rendons avec les parents, auprès des écoles occupées. Après une table ronde de travail, une réunion publique me permet de donner les grands axes de mon projet présidentiel, à partir des valeurs et constats suivants :

1) L'Ecole en danger, c'est la République en danger

Pas d’égalité républicaine sans école dispensant à chaque enfant le bagage de savoirs, de savoir-faire et de savoir être nécessaire à chaque époque.
Quand la République manque à sa promesse scolaire, c’est tout l’édifice qui vacille à perte de confiance dans les institutions, dans les adultes (ceux d’avant n’assument pas leur responsabilité à l’égard de ceux d’après), dans la valeur de l’effort et du mérite, dans l’avenir (la déception ou la défiance scolaire nourrit le pessimisme des jeunes et des parents pour leurs enfants)
C’est vrai dans tous les pays mais en France beaucoup plus qu’ailleurs car l’école de la République est un fondement de la nation (de l’identité nationale bien comprise).

2) Le premier gisement de croissance d’un pays, c’est son école.

La dépense éducative n’est pas un surcoût à éradiquer par tous les moyens mais le premier des investissements productifs. Cette dépense doit être rentable mais sa rentabilité, c’est la formation effective des générations appelées à prendre le relais et à redresser la France.
Ce n’est pas l’éducation nationale qui coûte cher à la France, c’est l’échec scolaire et son aggravation par les politiques destructrices et à courte vue.
De nombreux travaux d’économistes le montrent : des politiques scolaires socialement élitistes inhibent la croissance et sacrifient des chances de développement. C’est en développant son enseignement primaire et secondaire que la France a, dans les 30 Glorieuses, rattrapé son retard de productivité sur les Etats-Unis.

3) Je mettrai fin à la paupérisation programmée de l'école et nous remonterons la pente.
Optimiser la dépense éducative, ce n’est pas la sabrer aveuglément ! Former les enseignants, ce n’est pas un luxe (enseigner serait le seul métier qui ne s’apprendrait que sur le tas ?), c’est une nécessité.
On ne restaure pas l’autorité des maîtres en affichant l’obsession d’en réduire le nombre, en précarisant la profession à coups de vacataires mal payés. On ne lutte pas efficacement contre les incivilités et les violences scolaires en rendant de plus en plus précoce le tri sélectif d’une école de plus en plus élitiste, en diminuant les taux d’encadrement et la présence adulte dans les établissements.

4) Aucune fatalité : d’autres pays comparables font mieux que nous sur le double plan de la réussite scolaire globale (totalité d’une classe d’âge) et de l’atténuation de l’impact de l’origine sociale sur les résultats scolaires. Pas seulement la petite Finlande mais aussi le Canada ou la Corée du Sud.
L’erreur majeure de l’éducation en France (pointée par toutes les comparaisons internationales, la Cour des Comptes, l’Institut Montaigne, etc.) = dissocier la réussite d’une élite scolaire et celle du plus grand nombre.
Résultat?
Une élite certes performante mais plus étroite qu’ailleurs (et une moindre mobilité sociale) et 15% à 20% d’une classe d’âge en grande difficulté scolaire puis professionnelle. Un facteur d’appauvrissement collectif. Un gâchis qui affaiblit le pays dans la compétition mondiale. Un élitisme contre-productif et fauteur de violences (quand la règle est vécue comme faussée et l’échec comme assuré, il ne reste souvent que la transgression pour sauver la face).

5) Les jeunes ne sont pas dupes du message anti-éducatif du pouvoir actuel
Comme leurs parents et comme leurs enseignants, ils perçoivent la gravité de l’entreprise de destruction en cours.
Ils ne sont pas dupes des mensonges sur l’égalité des chances et la fausse lutte contre l’échec scolaire, qui accentuent à leurs yeux la disqualification de la parole politique.
Ils décodent avec lucidité le double langage et les actes de ceux qu’ils appellent des « double face ».

6) Il n’y a pas 2 jeunesses, l’une qui serait vouée à la réussite et l’autre qui serait condamnée à l’échec
Il n’y a qu’une jeunesse de France, quelle que soit l’origine ou la profession de ses parents, l’endroit où elle habite, la couleur de sa peau ou les ressources de sa famille, la diversité de ses parcours de formation.
A cette jeunesse, l’école de la République doit les moyens de réussir ses études et la France des raisons de le vouloir. C’est à ces conditions que la société peut être exigeante pour ses enfants et donner à chacun le goût de se dépasser.
Les armes du savoir ne sont pas seulement nécessaires pour trouver un emploi ou le créer (rôle de la qualification mais aussi de la confiance en soi et de la capacité d’initiative, domaines dans lesquels les jeunes Français ne caracolent pas en tête alors que, pourtant, ils débordent d’énergie, d’idées, de projets): elles sont aussi nécessaires pour comprendre le monde, s’y inscrire et agir sur lui = citoyenneté active.

Ségolène Royal