Les grandes manœuvres ont commencé dans notre bonne ville
de Creil pour l’enjeu que représente les municipales en 2014.
Le combat est déjà
lancé à droite avec le parachutage de deux personnes à Creil. Donc l’UMP et l’UDI n’aurait pas de
représentant local digne d’eux à Creil ?
En fait leur micmac ne m’intéresse pas, car à priori ils
veulent par leur candidature reconquérir leur potentiel électoral et cela au-delà
de Creil. Les dernières présidentielles et législatives les ont remis à un
niveau indécent pour leur égo et donc tous les moyens vont être bons pour redorer l’image.
A gauche cela n’est guère mieux, la majorité municipale
composée du PS, Front de gauche, Colère et espoir, Radicaux de gauche et Lutte
ouvrière nous a montré ses limites lors du dernier conseil municipal. Les
accords passés étant fragiles car basés sur du néant certainement !
Dans notre groupe nous avons aussi du éclaircir la situation
en le quittant pour revenir au sens premier de l’engagement que nous avions
pris lors des dernières municipales.
Alors dans ce champ de possible que va-t-il ressortir ?
Quelles alliances ? Quelles propositions ? Quels projets ? A ce
jour rien est écrit et marqué dans le marbre.
Notre ville de Creil est confrontée à des défis majeurs :
Rétablir une image qui c’est détériorée, le monde industriel
ayant marqué la ville de son empreinte, et l’ayant laissé dans une situation
sociale inquiétante.
Une politique municipale n’ayant pas pris la mesure des
attentes de la population dans sa totalité. La première demande de cette
population étant l’emploi et le bon vivre dans la ville. Cette population condamnée à se délocaliser
pour travailler, car les entreprises ont vraiment du mal à s’installer à Creil.
Le commerce fleuri aux abords drainant une population extérieure, mais meurt
doucement en ville.
Les soins commencent à manquer, difficile de prendre des
rendez vous chez les spécialistes, l’hôpital dans sa réorganisation ne répond plus
aux attentes des patients.
L’on repeint les bus sans réellement comprendre que les
personnes les utilisant sont peut être tout simplement fatiguées d’utiliser des
bus pleins à craquer avec des horaires aléatoires
en fonction du lieu de résidence. Des efforts
oui, mais les technico ont-ils vécus ces trajets ?
Non tout n’est pas noir dans la ville, car nous avons des
associations qui œuvrent sans cesse, car nous avons des citoyens impliqués, car
nous avons cette volonté d’agir et de vivre ensemble et donc il ne manquerait
que le liant pour que la situation évolue.
Le liant sera le rôle des politiques à venir, cette
nécessité devient de plus en plus flagrante. La démocratie représentative devra
peu à peu céder la place à la démocratie participative. Je sais que l’on joue
avec les mots, mais il s’agit là de mettre en mouvement des projets partagés,
compris et acceptés par tous.
Certes cela est difficile car l’implication est différente
selon les personnes, et que notre société prône plutôt l’individualisme, pour
autant il faudra relever les manches pour aller au-delà de ce que nous
connaissons.