On ne cesse de nous le répéter c’est
la crise, et de son couplet journalier pour nous dire qu’il faut courber l’échine
et accepter ce que l’on nous réserve.
Compétitivité encore un mot
débité à longueur de journée et c’est le laissé passé officiel pour nous faire
accepter des réformes qui sont loin de nous ravir mais que l’on supporte malgré
tout car sinon … et je vous évite ici le couplet de la peur instillé à longueur de journée.
Par exemple sur la compétitivité
l’on s’inspire de ce qu’il se passe en Allemagne, pays qui a fait des réformes
et qui donc par son courage économique et social a pu mieux s’en sortir que
nous autre.
Sauf que l’on oublie de dire que
certains travaillent pour 1 euro là bas
en Allemagne.
Depuis 20 ans on nous parle
inlassablement de la réduction du coût du travail, des charges patronales trop élevées
et tous les gouvernements ont fait des réformes en conséquence pour alléger. A
ce sujet je vous conseille l’article du monde.
Mais ces cadeaux aux entreprises ont-ils
eus comme effet une reprise sur les offres de travail ? Ont-ils signifié
amélioration des salaires ?
L’exemple flagrant s’il en
fallait un c’est la TVA sur la restauration, la profession elle-même est en
incapacité d’amener des éléments sur ce qu’elle a apporté en matière de baisse
des coûts pour le client et d’embauche. Elle n’a permis que de sauver quelques
uns de la faillite, c’est bien, mais d’autres dans le même temps ….
Donc le fameux rapport Gallois nous
remet une couche sur l’allégement des charges patronales et de ce fait la
décision du gouvernement tombe
« Son Premier ministre, toujours soucieux de ne
pas désespérer la gauche, s’abstiendra d’entériner la baisse demandée par le
rapport Gallois, préférant en lieu et place octroyer un crédit d’impôts aux
entreprises pour un montant de 20 milliards (pas 30) à réclamer dès 2014,
c’est-à-dire pas tout de suite – des crédits qui, d’ailleurs, seront indexés
sur la masse salariale de chaque entreprise.
Le gouvernement crée de cette façon une procédure encombrante. Les
entreprises devront faire des démarches bureaucratiques, surtout attendre 2014
et au-delà, pour recouvrer le crédit promis. Mise en place donc d’une nouvelle
usine à gaz. » source Atlantico
Mais il y a encore un mais
Si les charges patronales sont
importantes, quand est-il des charges des salariés ? les prix baissent ils,
les loyers, assurances, sources d’énergie… ? les salaires n’augmentent pas
cela est certain !
Alors la TVA dite sociale du gouvernement Sarkozy fait place à une augmentation différenciée des taux de TVA.
En fait il est bien loin le temps de la campagne électorale,
la crise ayant rattrapée les bonnes intentions
du candidat devenu Président.
Et si nous faisons partie de l’équipe France comme le
dit Mr Gallois, il est tout de même compliqué d’expliquer à ceux et celles qui
sont déjà en dessous du seuil de pauvreté qu’eux aussi doivent encore participer à l’effort
national, alors que la cause de cette crise est connue depuis longtemps, les
joueurs financiers qui se sont bien amusés et qui continuent en toute impunité
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